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ADDICTIONS : APPROCHE PSYCHANALYTIQUE

Théorie et pratique

Public : Travailleurs sociaux, psychologues, soignants, médecins, personnels des services spécialisés.

Argumentaire : Toxicomanies, alcoolisme, surmédicalisation, anorexie, boulimie, dopage, jeux... Le problème des addictions, ces « pathologies du lien social » comme les désigne Daniel Sibony, questionnent nos manières de vivre ensemble. On assiste chez certains à des courts-circuits de la pulsion. « Tout, tout de suite », telle est la logique à l’œuvre. Des objets de consommation, des produits de l’industrie pharmaceutique, sont ainsi détournés de leur usage et occupent chez certains sujets la place des processus de symbolisation qui permettent de vivre avec les autres. Plutôt la drogue que penser et parler! L’univers de la défonce a gagné du terrain ces dernières années. Le malaise d’une société de consommation à outrance a largement atteint des franges entières de populations qui envahissent petit à petit le secteur du travail social. Mais les travailleurs sociaux confrontés à ces sujets sont bien souvent démunis pour faire face. Résultat : on n’en veut plus nulle part. Trop souvent la logique des réponses sociales  obéissent à des stratégies d’évitement. Là où il faudrait prendre le temps d’accueillir la personne dépendante pour qu’elle puisse retisser un réseau relationnel, on ne pense qu’à la faire taire à coup de gadgets médicaux ou socio-éducatifs. Trop souvent les travailleurs sociaux se laissent gagner par la logique des addictions qui postule qu’à tout mal ou à toute question, il y ait une réponse immédiate dans un objet à consommer, sans en passer par le lien social, sans en passer par les autres. Les services sociaux risquent ainsi de se transformer en dealers de produits  pour des sujets aliénés : ça va du dernier médicament à la mode à la dernière trouvaille psychothérapeutique. La pratique qui s’étend des drogues dites de substitution ne fait que confirmer malheureusement cette tendance. Et les personnes dépendantes risquent fort de passer d’une dépendance à une autre, sans que jamais leurs questions, ni leur souffrance ne soient entendues. Comment faire autrement ? La psychanalyse, qui constituera le socle de réflexion de cette formation, nous enseigne qu’il n’y a pas d’objet de substitution possible au manque fondamental qui constitue l’humain comme parlêtre. Il s’agit d’apprendre à faire avec cette perte qui est de structure.

Objectifs : Favoriser chez les accompagnants sociaux des personnes en situation d’addiction, une prise en compte du sujet dans sa spécificité, sa singularité, sa globalité, sans s’obnubiler sur les produits consommés. En effet c’est le toxicomane qui fait la drogue et pas le contraire. Adapter la prise en charge au plus près du sujet. Acquérir une meilleure connaissance des ressources du partenariat (sociales, médicales, des services spécialisés...)  

Contenus :  La pulsion, le désir, le manque, la jouissance; traitement de la demande et demande de traitement; le transfert en travail social; médiations éducatives et thérapeutiques. Connaissance des institutions spécialisées.

Méthode, moyens pédagogiques, évaluation :  Exposés théoriques; études de situations; film; documents. Évaluation des acquis et de leur transférablitié  sur le terrain, par oral et par écrit, en collectif et en individuel.

Dates :
Du 16 au 20 novembre 2015 (5 jours)
Durée : 35 heures
Lieu : Montpellier
Tarif formation continue : 1 020,00 €


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