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4è Congrès Travail social et psychanalyse

Psychasoc et Psychanalyse sans frontière

Montpellier du 09/10/2013 au 11/10/2013

L'acte en intervention sociale.

Acte éducatif, pédagogique, thérapeutique

10, 11 et 12 octobre 2013

à Montpellier

organisé par l'Institut européen

  psychanalyse et travail social

(PSYCHASOC)

et

Psychanalyse Sans  Frontière (PSF)

On attend des travailleurs sociaux, des enseignants, des soignants, des thérapeutes... des actes qui produisent des changements chez des sujets en souffrance, en perte de lien social... L’acte n’est ni l’action ni l’activité, encore moins l’activisme, même si tout y pousse dans le contexte néolibéral actuel, où le pragmatisme et le quantitatif tendent à remplacer tout processus d'action et d’évaluation. « On a sombré dans l’activisme », disait récemment une directrice. L'acte procède avant tout d'une rencontre humaine. C'est tout le sens d'une clinique qui donne au sujet toutes ses chances. Une clinique qui agit sous transfert et met souvent à mal le praticien social ou hospitalier. L'acte dans l’intervention sociale, qu’elle agisse dans le champ socio-éducatif, pédagogique ou thérapeutique, exige des professionnels, non seulement une compétence, un savoir-faire, mais aussi une certaine forme d'engagement qui relève d'une éthique, donc d’une représentation de l'humain et des processus d’humanisation. Il procède d’une invention, d’une création inédite, d’une trouvaille… C'est un travail difficile et peu visible qui ne se pratique pas sans un certain dérangement et un certain non-savoir. L’acte implique de savoir ne pas savoir. Les « travailleurs du social » à côtoyer à longueur de journées la souffrance, la folie, le désordre, l'injustice sont placés aux avant-postes du malaise social. Il leur faut prendre en compte à la fois la commande de réduction de la fracture sociale et les demandes singulières des sujets que l'institution sociale ou médicosociale leur confie. Cette pratique singulière s'oriente alors d’«une clinique du sujet», au cas par cas, un clinique inventive, sans cesse renouvelée. Cela passe par un « prendre acte » permanent de ce que les intervenants sociaux engagent dans leur relation aux usagers. L'acte ne saurait être pensé sans la triple dimension, déjà ouverte dans les trois précédents congrès : clinique, institutionnelle et politique.

Inscriptions et renseignements: Psychasoc, 11 Grand rue jean Moulin, 34000 Montpellier

Tél: 04 67 54 91 97

mail: secretariat2@psychasoc.com

Tarif: 340 € jusqu'au 15 septembre, ensuite: 380 €

Organisation sur 3 jours :

10/10/13

11/10/13

12/10/13

9h-12h

Ouverture: J. Rouzel

Table ronde:

  • Jean-Pierre Lebrun (Psychanalyste, Jean
  • Claude Michea (philosophe),
  • Joseph Rouzel.

9h-12h

4 ATELIERS déclinant les thèmes :

  • éducatif
  • pédagogique
  • thérapeutique
  • politique de la formation

Table-ronde:

  • Marie-Jean Sauret, psychanalyste, professeur de psychologie clinique
  • Michel Chauvière, sociologue
  • Dindart, art-thérapeute
  • Jean-Christophe Hanché, photographe

14h-17h Déclinaison des thèmes ouvrant aux ateliers

  • Educatif
  • pédagogique
  • thérapeutique

14h-17h

4 ATELIERS (mêmes thèmes)

14h-16h30

Table ronde:

  • Charlotte Herfray psychanalyste
  • Association Continuo Ostinato
  • Conclusions: Joseph Rouzel

17h30-19h

Nicole Malinconi: Ecrire, dit-elle.

20h30 Salle Rabelais

Soirée festive: Jean Vasca, auteur, compositeur, interprète, La  chanson en acte 

 
     

Jeudi 10 octobre Salle Rabelais

8h30: accueil

9h- 12h (Président: Joseph Rouzel)

Ouverture, Joseph Rouzel , psychanalyste, responsable de Psychasoc (Montpellier), Passage par l'acte …

Jean-Pierre Lebrun  (Psychanalyste, Bruxelles), Jean-Claude Michea  (philosophe, Montpellier),   Actualité de l’acte.

Le travail que Jean-Claude Michea soutient depuis de nombreuses années fait entendre comment le néolibéralisme défait, voire détruit, les structures anthropologiques du lien social. Il fait judicieusement remarquer que ce n’était pas le cas au début du libéralisme, parce que celui-ci était tempéré, spontanément limité, par les conceptions religieuses, morales et culturelles de l’époque. Alors qu’aujourd’hui, il peut entièrement se livrer à la défense inconditionnelle des libertés individuelles, ceci à l’encontre de ce qu’exige le lien social. Ce dernier trouve en effet dans la triple obligation de « donner, recevoir et rendre » que Mauss a clairement établie, ce qui organise la plus grande partie des relations humaines « primaires ». C’est à partir des échanges concrets entre personnes, de la rencontre, mais aussi de la socialité inscrite dans l’essence des lien entre humains – organisés par la parole et le langage – que se constitue le vivre ensemble. C’est à cet endroit que le travail de Michea rejoint celui du psychanalyste pour qui la dette à ce que parler implique organise la vie collective aussi bien que celle de chaque sujet. Mais aussi celui du psychiatre clinicien qui voit aujourd’hui de plus en plus de sujets mis à mal de par la possibilité rendue de plus en plus facile à récuser implicitement la dette à la condition  d’êtres parlants.

 En échangeant avec Jean-Claude Michea, Jean-Pierre Lebrun et Joseph Rouzel tenteront de dégager les conséquences de cette évolution pour la pratique du travail social.

14h-17h Salle Rabelais (Président : Jacques Cabassut , professeur de psychopathologie, Nice-Antipolis, formateur Psychasoc) 

17h 30, Salle Rabelais. Table ronde:   Intervention de Nicole Malinconi (Ecrivain, Bruxelles), Ecrire, dit-elle. Acte et création dans l'écriture,  suivie d'un débat avec Sylvie, Svetoslavsky (psychanalyste, Nîmes), Jean-Pierre Lebrun, Joseph Rouzel...  

 Nous courons le danger que la langue,réduite à un instrument de communication, à un code, finisse parnous conditionner à suivre la précipitation ambiante, la course àl'immédiat, au point qu'elle nivelle notre pensée et aussi notreentendement de l'autre et de sa différence, mais que dans sonsimplisme et son œuvre de banalisation elle nous permette même dene plus y penser, de faire comme si nous ne le savions pas.

Dans cette menace de déshumanisation,l'écriture serait-elle alors, sans même qu'on le veuille et loin qu'on en fasse un acte militant, un lieu où l'humain résiste àl'inhumain ?

 

 

 

Vendredi 11 octobre 9h-17h : 4 Ateliers

 

Educatif, Salle Rabelais (Président : Jean-Marie Vauchez , éducateur, formateur, président ONES, formateur Psychasoc, Montaigu)

Pédagogique, Salle Pétrarque ( Présidente:  Tina Tore, psychanalyste, Formatrice Psychasoc,  Saint Quentin la Poterie)

Scènes ordinaires au rendez-vous de rencontres extraordinaires…

Charge aux éducateurs, pédagogues et thérapeutes de prendre soin, de prendre acte du vécu de chacun au «cas par cas». Charge à eux de faire appel à leur génie…

Mais de quel génie s’agit-il et en quoi nous serait-il indispensable dans nos pratiques ?

Thérapeutique,  Salle du Belvédère ( Président: Lin Grimaud , psychologue, formateur, Toulouse)

Politique de la formation,  Salle Rabelais 2. (Président: Jean-Christophe Contin i, éducateur, Lausanne) 

« "L’appli "sera disponible sur votre I-phone »

17h30-19h:   Salle Rabelais 2   Premières rencontres des rezoteurs...

Un reseau du travail social  : Facebook explose... Tout le monde veut devenir votre ami. Des gens que vous ne connaissez ni d'Eve, ni d'Adam. C'est le pays de Bisounours généralisé. Et l'efficacité d'un tel réseau se dilue rapidement. C'est devenu un panneau publicitaire...  Si l'on veut en conserver le tranchant, l'avenir est aux réseaux sociaux par catégories biens repérées (amitiés, centres d'intérêt, professionnels, politiques etc).  Dans la foulée de PSYCHASOC nous venons de créer un réseau social en direction des travailleurs sociaux du monde entier.  Adresse: www.rezo-travail-social.com

20h30    Salle Rabelais, Jean Vasca , chanteur, compositeur, interprète, La chanson en acte .

Depuis déjà un demi-siècle, une pratique poétique de la chanson. Ce qui me vaut une écoute restreinte mais fidèle et fervente. Mieux, un réseau serré d’amitié. Depuis déjà un demi-siècle, à peu près tous les prix du disque (mais j’ai su rester simple…). Bon gré mal gré, bon an mal an, 25 albums, 7 livres de poèmes, les cabarets de la mémoire, les récitals à l’Olympia (74 et 76), au Théâtre de la Ville (79), au Café de la Danse (92), les tournées en France et à l’étranger…La vie d’artiste quoi, avec ses hauts et ses bas, ses doutes et ses envols. Depuis déjà un demi-siècle, quelque chose sur le cœur et dans la gorge, et loin, profond, palpitante pépite, la volonté de vivre « en chanson dans le texte ».

 

Samedi 12 octobre, Salle Rabelais

 

Matin 9h-12h ( Président: Claude Sibony , psychanalyste, formateur, formateur Psychasoc, Montpellier  )

 

 

Après-midi 14h-16h30 (Président: Alain Bozza , psychologue, formateur Psychasoc, Montpellier  )  

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