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Animé par Joseph ROUZEL, psychanalyste, formateur et superviseur, met au travail la confrontation entre psychanalyse et travail social. C'est un espace de réflexion, d'élaboration, de partage. Il fait circuler des textes libres , dispose d'un forum de discussion , d'un kiosque de critiques d'ouvrages récents et présente des propositions de formations en travail social .
"Toute formation humaine, affirme Jacques Lacan, a pour fonction, par essence et non par accident, de refréner la jouissance" (in Autres écrits). La formation professionnelle continue est un mode d'intervention sociale pour les apprentissages et les remises à jour qu'elle procure. De plus, elle favorise un questionnement chez les travailleurs sociaux quant à la place qu'ils occupent auprès des personnes dont la société leur confie l'accompagnement. |
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Le titre qui m’est venu est issu de celui d’Aragon Je n’ai jamais appris à écrire ou les incipit , qu’il rédigea à 72 ans, en 1969, à l’invitation de l’éditeur suisse Albert Skira, et qui constituera le second volume de la collection « Les sentiers de la création ».
Lundi 6 mai 2025, l’amie Christine Hay-Montaclair m’envoie un texto à 21 h : « J’ai l’immense chagrin de t’annoncer le décès de Bernard dimanche soir… » Peu de jeunes collègues connaissent cette haute figure de l’éducation spéciale qui nous quitte à 95 ans, après une vie bien remplie, au service de la formation des professionnels qui œuvrent aux côtés des plus démunis de nos contemporains, ceux que notre société dite moderne laisse en plan…
Désir d’élévation sans doute, je me suis un jour mis en tête de faire une thèse de doctorat, sans véritablement savoir sur quel objet travailler, si ce n’est qu’il serait en lien avec la pratique de l’éducation spécialisée au quotidien, puisque c’était là ma première formation et le thème de la plupart de mes travaux, à l’école d’éducateurs bien sûr, mais aussi à l’université où je m’étais lancé sur le tard dans l’étude des sciences de l’éducation.
D’où allons-nous bien pouvoir sortir? Déjà me dois-je amorcer cette lettre par une extension supplémentaire: Allons-nous bien pouvoir en sortir? Et vous de me demander derechef: Mais de quoi, d’où? Puis d’ajouter peut-être: Du soit? Et moi de répondre enfin: Soit …
Pierre, un petit garçon de 4 ans fait face à une réalité émotionnelle difficile depuis qu’il a été placé : séparation, insécurité, angoisse de perte, peut-être peur de l’abandon ou de la nuit. Or, à cet âge, le langage et les capacités d’élaboration ne sont pas encore totalement matures. Le jeu devient alors un langage à part entière, un espace de transformation psychique.
Par la place qu’elle occupe, l’autorité qu’elle exerce en tant que méthode, l’évaluation s’inscrit dans une logique entrepreneuriale, en outil managérial. Elle se donne à voir comme mode d’organisation rationaliste, en instrument normalisant les pratiques sociales. Une pratique imposée plutôt qu’élaborée par les évalué-es, en termes de coélaboration, sur l’intégralité de son processus.
Je pense que je suis sourd. Je pense que des fois je suis sourd. Pire, je pense même que des fois j’entends des voix. Paradoxe ? Alors, suis-je sourd ou suis-je zinzin ? « La seule différence entre un fou et moi, c’est que je ne suis pas fou ! » disait Salvador Dali en roulant le « r », en insistant sur certains moments de son phrasé. Alors, pour ma part, que dire ! Dire ! Dire à ceux qui veulent bien m’entendre pour m’avoir écouté que « la seule différence entre un sourd et moi c’est que je ne suis pas sourd » !
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